mardi 26 février 2008

9...le pire...

mardi 28 novembre 2006
et le pire est arrivé

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du couple...aucun évènement marquant

divorcer est un luxe que je ne peux pas m'offrir...d'une part la rigueur de ne pas reproduire le shéma de mes parents , quoiqu'ils en soient en fait arrivés à leur divorce , parcequ'une des soeurs de ma mère l'a dominée et fait divorcer , arguant sur la supposée infidèlité de mon père...cette mégère avait mème pourri la vie de son mari...le monstre du secteur...tout le monde la craignait...je la détestais...rien qu'à l'entendre parler son regard en dessous .

divorcer , risque que je ne pouvais pas prendre...l'entreprise m'aurait explosé au nez...nous en étions à 10 véhicules , c'est petit , mais je tenais à mon fanion de chef d'entreprise , et ne pouvais pas faire de vagues...enfin , c'est comme çà que je le percevais .

l'entreprise était devenu mon cadeau du ciel...mon prénom que je détestais...dans ma jeunesse , se trouvait sur toutes les lèvres , je me le suis réapprivoisé par cette popularité sympa...j'existais
alors que jeune , n'ayant jamais pu ètre des bons groupes , pensais que mon prénom était un fardeau...un prénom qui ne me semblait pas djeun à ce moment là...
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septembre 97...revenant de chez son médecin...voilà que ma femme me laisse son travail en plan...elle n'y retouche plus...
la voilà d'un coup dans la spirale infernale de la maladie .

j'ai dù ètre de tous les terrains...tout gérer , et sur la route comme d'hab. , mais en plus ètre aux écritures...
de but en blanc , ce n'est pas chose acquise....
et tous les jours entendre ses ressentiments justifiés par cette maladie...et ètre attentif à la vie de l'entreprise...l'enfer...
c'est vrai que c'est l'horreur cette maladie...de se retrouver impuissant...et que dire...et quoi faire...

j'ai tenu comme j'ai pu jusqu'en janvier 98 ... puis j'ai décidé qu'il fallait cesser , je ne pouvais pas employer une remplacante , je ne pouvais pas ètre attentif à mon travail , y ètre heureux , et du mème temps , ètre auprès de sa souffrance...il me fallait me couper de quelque chose...pensant que çà allait ètre en très longue maladie...

un autre paramètre lourd participait de ma décision ,
en 86 j'avais accepté qu'à 4 entreprises ont achète une 5ème à 4 parts égales...., pensant booster mon entreprise ,j'espérais saturer nos entreprises , et seulement pour le susplus , faire les acquisitions de matériels ...nous avons fait l'inverse...gros achats pour la 5° , et pour fournir , cette 5° "mangeait" sur nos plate-bandes...en fait , il y avait en fait un prédateur dans les 4...et on était dans le rouge sur la 5° par des délibérations votée à 4...le 4° peut bien dire non...çà passe...nous sommes arrivés à payer des cotes parts pour rétablir le bilan de la 5°...complètement fou...!!!
donc voilà mes deux principaux paramètres pour m'orienter vers la vente de l'entreprise...
comme je ne pouvais pas ètre seul pour la marche de l'entreprise , qu'il était hors de question d'y faire entrer une secrétaire...on n'était plus à un refus près...çà devenait invivable...

çà devenait invivable...aussi , sa maladie...et puis il y a eu son premier curetage...pas concluant...il a fallu y retourner....puis chimio...
puis grand hopital de lyon....15 jours . fini là . le 12 mai...
or moi , j'avais signé la vente le 28 mars...pensant qu'elle serait en longue maladie ....

voilà donc ce 12 mai...ni femme... ni entreprise...

revenu de la sépulture....j'ai galèré à cuire ce qui aurait dù ètre une omelette...
brutalement...seul , à répertorier les ustensiles de cuisine...à deviner à quoi ils servent...ai demandé au vendeur d'électroménager de venir m'expliquer le fonctionnement de la machine à laver
voilà ce que je percevais dans l'immédiat , dans toute sa brutalité...et ce n'est pas tout...
l'entreprise que je n'avais plus....plus non plus la riche relation publique...alors çà , c'est d'une cruauté...je ne me l'imaginais pas

des gens m'ont dit 2 ans après , n'avoir pas osé m'aborder , ne sachant pas quels mots mettre au sujet du décès...
99...tout 99 je me suis caché chez moi
quand je repense à notre chère chambre syndicale de transport...qui rappelait au jour près les dùs de cotisations...est restée silencieuse depuis...aucun contact....vous ne faites plus partie des cadres...voilà c'est tout...dans toute sa splendeur...

il faut le vivre çà...c'est l'horreur
et puis faire quoi..?
2000...je me suis retrouvé simple conducteur chez un collègue........
et tj seul...
je me refaisais une bonne relation publique....mais pas sur le mème secteur , et plus impersonnelle parceque je ne tenais plus que la conduite , alors qu'avant j'étais de tout le suivi de la relation au client transporté...c'est une grande différence .

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